S'inspirer de l'inspecteur Colombo pour poser les bonnes questions en accompagnement stratégique et systémique

Qui se souvient de l'inspecteur Colombo ?

Ce personnage de fiction iconique, toujours vêtu de son célèbre imperméable beige, un cigare mâchouillé à la main, et qui semble parfois désinvolte mais reste toujours incroyablement perspicace. Bien que nous l’associions souvent à des enquêtes criminelles, sa méthode de questionnement m’inspire particulièrement dans l’accompagnement thérapeutique.

L'art de poser les bonnes questions

En tant que professionnels de l’accompagnement stratégique et systémique, nous savons qu’il est essentiel de poser les bonnes questions pour comprendre en profondeur la situation d’un client. À l’instar de Colombo, il ne s’agit pas simplement d’accepter ce qui est évident. Parfois, il faut creuser là où cela semble dérangeant, explorer des zones moins confortables pour découvrir des détails qui, bien que discrets ou apparemment insignifiants, peuvent s'avérer cruciaux pour faire avancer la thérapie.

Chaque client arrive avec sa propre histoire et ses propres défis. Aucun cas ne se ressemble, et c'est pourquoi il est indispensable d'adopter une approche individualisée. Poser des questions ciblées, écouter attentivement les réponses, et être attentif aux indices non verbaux permettent de mieux cerner la situation. Cette écoute active aide à identifier des éléments qui, parfois, passent inaperçus au premier abord, mais qui révèlent des informations essentielles pour l’avancée du travail thérapeutique.

Colombo, une inspiration pour les générations

Dans ce monde où les générations Y et Z connaissent peut-être mieux l’inspecteur Gadget, il est fascinant de voir à quel point la méthode de Colombo reste pertinente. Tout comme ce célèbre enquêteur, en thérapie, poser des questions avisées, souvent en commençant par soi-même, peut conduire à des réponses surprenantes. Ce qui paraissait initialement sans importance peut se révéler être la clé du problème.

Face à des situations complexes, il est utile de prendre un moment pour s’inspirer de cette méthodologie. En explorant les nuances, les détails en apparence anodins et les signaux subtils, nous parvenons à mieux comprendre et accompagner nos clients, qu'il s'agisse de défis personnels ou professionnels.

"Juste une dernière chose…"

Colombo avait l’habitude de revenir vers ses suspects avec une simple question finale, souvent après les avoir fait se sentir en sécurité. Cette fameuse phrase : « heuuuu juste une dernière chose... », c'était souvent le moment clé où tout se débloquait. De la même manière, en thérapie, il peut suffire d'une question supplémentaire pour provoquer un déclic chez le client et lui permettre de mieux comprendre sa propre situation ou soudain la voir autrement.

Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez face à un cas complexe, souvenez-vous de Colombo. Prenez le temps de poser cette question de plus, celle qui va au-delà des apparences. Vous pourriez être surpris des réponses qui en ressortiront.

Cet article montre comment s’inspirer de la méthode de l'inspecteur Colombo dans la pratique thérapeutique, tout en expliquant la nécessité d'une écoute active et de poser les bonnes questions. Qu'en pensez-vous ?

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